1806-2022 : 216 ans plus tard, le RESI rend hommage au père fondateur de la nation 

L’histoire du peuple haïtien est marquée par toute une multitude de luttes et de turbulence qui, depuis toujours, font couler beaucoup d’encre. De 1492 (date selon l’opinion la plus authentique de certains historiens que l’on a conquis  la portion de terre dénommée AYITI), passant par le traité de Ryswick en 1697 ( traité qui a permis aux vilains européens de partager l’île), à 1795 ( date au cours de laquelle, les Espagnoles vont céder l’île entière aux Français, à travers un complot bien orchestré baptisé : traité de Bâle) jusqu’en 1803 où les colons vont finalement être vaincus par de vaillants hommes de la partie l’ouest de l’île, dont l’histoire traverse le temps et les âges. Le combat pour la liberté des opprimé.es a toujours été un élément prépondérant pour lequel nos devanciers ont dû traverser les sept (7) collines de la vie, à pied. Cependant, la lutte pour la survie a été caractérisée par des actes violents, atroces, voire inhumains, adoptés par les opprimés en quête d’un mieux-être. Si bien que le marronnage, l’avortement, la rébellion en étaient des signes probants.

Qui était Jean Jacques Dessalines ?

En quoi l’idéal Dessalinien peut aider et répondre aux exigences complémentaires d’une société haïtienne inclusive, à la dimension de son histoire ?

Né le 20 septembre 1758 à Grande Rivière du Nord, l’histoire de Jean Jacques Dessalines est la résultante d’une synergie entre un ensemble d’acteurs importants qui ont investi leur savoir dans son éducation physique et morale, et des compagnons de lutte qui lui ont inspiré le sens d’une vie d’homme. Dès son plus jeune âge, il a bien vite compris que l’enfer n’arrive que lorsque la puissance du mal surpasse notre conviction de vouloir le vaincre. Sa contribution dans l’indépendance s’explique à travers son leadership éclairé, ses stratégies remarquables et sa vision singulière d’une nation indépendante basée sur une trilogie : anticolonialiste, antiesclavagiste et antiségrégationniste.

Dès l’accession à l’indépendance, Jean Jacques Dessalines a voulu montrer au monde entier les principes fondamentaux de la construction d’une nation digne de ce nom. Le premier acte qu’il a posé a été le rassemblement général des anciens et des nouveaux libres pour jubiler l’essence et le goût de la liberté, tout en priorisant le bien-être collectif. D’où son portrait de socialiste éclairé et rénovateur.

En ces jours sombres de l’histoire du peuple haïtien, un retour vers l’idéal Dessalinien parait, de toute évidence, urgent pour répondre aux défis sociopolitiques que confronte AYITI. C’est avec indignations qu’un intellectuel (politicien) haïtien en ce plein XXIe siècle devrait exprimer ses savoirs puisqu’en réalité le niveau d’infrastructure du pays fait déjà l’illustration du cerveau de l’haïtien.  L’on se demande finalement où est passé le rêve du père fondateur ?

Il est vrai pour tout le monde que l’intelligence de l’homme prend une expansion extraordinaire, des inventions en divers domaines d’étude, des réalisations extraordinaires, des ouvrages de grande envergure s’exposent sur des espaces réels ou virtuels, mais qu’en est-il d’une marque haïtienne ? Malgré tout, sans aucune gêne, nous poursuivons notre triste besogne, avec le même esprit, la même méthode et dans la même réalité. L’insécurité, la misère, le chômage sont parmi les grands thèmes qui sont considérés comme but de prière quotidienne de l’haïtien.

À chaque époque dans l’histoire d’Haïti, il y a un groupe qui prend le malin plaisir de blasphémer le nom du père de la patrie, soit en ordonnant au reste de la société de ne plus en parler, soit en s’appropriant de l’héritage de l’indépendance.

Au nom de quel droit qu’une minorité peut-elle croire être la seule à mériter d’une vie saine et décente ?

« Quand nous avons combattu les Français, personne n’avait pas réclamé l’héritage de son père. Maintenant que nous sommes devenus libres, vous voulez vous approprier des biens vacants, et les pauvres nègres, dont leurs pères, sont en Afrique, n’auront-ils rien, ? » dixit Dessalines 

Nous sommes la génération consciente, nous sommes le Réseau des Étudiants pour une société inclusive (RESI), nous sommes les hommes et les femmes de l’espoir.

« Nous avons osé d’être libre, osons l’être par nous même et pour nous même ».

Ayibobo Papa Dessalines.

Gloire à toi

Gloire au peuple libre !

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