« Paix et Sécurité », telles ont été les thèmes pour la simulation de cette année organisée par le JEACHA.

L’organisation des Jeunes Acteurs pour le Changement (JEACHA) a organisé, ce dimanche 16 juillet, à l’hôtel Montana, la 4e édition de la simulation du Conseil de Sécurité de l’ONU en Haïti. Cette simulation, à laquelle ont pris part cent (100) participants, dont trente-sept (37) délégués représentant les pays membres du conseil de sécurité de l’ONU, a eu pour thématique « Paix et Sécurité ». Cette simulation avait priorisé la situation sociopolitique en Haïti et la guerre en Ukraine dans les discussions.

Il n’est pas douteux que la guerre en Ukraine et les conditions sociopolitiques en Haïti fassent objet de discussions entre les pays membres des Nations Unies (ONU) ces derniers temps. En effet, ce 24 février dernier a marqué le premier anniversaire de la guerre qui oppose l’Ukraine et la Russie. Cet évènement exerce une grande influence dans les débats radio et télévisé, dans l’économie mondiale, dans les agendas et les échanges diplomatiques entre les différentes grandes puissances. Ces échanges diplomatiques se multiplient dans l’espoir d’éviter d’autres escalades à grandes échelles dans le monde. D’autre part, le climat de l’insécurité et la crise politique en Haïti diffusé à travers les médias crée  une mésentente entre les acteurs pour une résolution de crise. Le retardement de cette résolution mobilise les différents militants en Haïti et dans la diaspora pour signaler une crise humanitaire à laquelle confronte la population haïtienne. Une telle situation ne laisse pas indifférents les diplomates au sein du Conseil de Sécurité à l’ONU.

C’est autour de cette dynamique diplomatique dans le monde que l’organisation des Jeunes Acteurs pour le Changement (JEACHA) a organisé à l’hôtel Montana la 4e édition de la simulation du Conseil de Sécurité de l’ONU en Haïti. Les thématiques pour cette année étaient « Paix et Sécurité » dans le monde. Pour cette simulation, les jeunes ont mis donc l’accent sur l’Insécurité en Haïti et la Guerre en Ukraine. Cent (100) participants, dont trente-sept (37) délégués représentant les pays membres du conseil de sécurité de l’ONU ont pris part à cet évènement majeur. Cette activité de simulation a suscité un vif intérêt parmi les jeunes, désireux de jouer un rôle actif dans la construction d’un monde plus sûr et plus pacifique. La mobilisation de ces jeunes pour une telle activité prouve que la diplomatie s’est avérée être un outil important pour trouver des solutions pacifique et durable face à des défis mondiaux.

Pour démontrer leur volonté collective de trouver des solutions concrètes aux problèmes mondiaux menaçant la stabilité, deux résolutions ont été adoptées lors de l’assemblée générale. Tout d’abord, les jeunes participants ont exploré les implications de l’insécurité en Haïti et ont proposé des approches novatrices pour remédier à cette situation délicate. Les participants ont cherché à comprendre les racines profondes de l’instabilité dans le pays et ont cherché des solutions inclusives impliquant à la fois le gouvernement haïtien, la communauté internationale et les acteurs locaux. Ensuite, la simulation a également mis l’accent sur la guerre en Ukraine, un conflit complexe qui a de profondes implications régionales et internationales. Les participants ont dû aborder des questions sensibles concernant la souveraineté, les droits de l’homme et la stabilité dans la région. Les délégués ont engagé des discussions constructives visant à désamorcer les tensions et à trouver des solutions politiques pour mettre fin au conflit. La diplomatie a permis aux jeunes participants d’envisager des compromis, de comprendre les intérêts divergents des parties impliquées et de promouvoir la coopération multilatérale pour restaurer la paix en Ukraine.

Cette simulation annuelle vise à justifier que la diplomatie peut offrir un moyen constructif de résoudre les problèmes mondiaux, en encourageant les jeunes à devenir des acteurs de changement et des promoteurs de la paix dans un monde complexe et interconnecté, a fait savoir Marcken Love GUERRIER, le coordonnateur général. Ce dernier informe que l’organisation JEACHA aspire à décentraliser ce projet dans les autres départements du pays, touchant ainsi un plus grand nombre de jeunes. Cette expansion permettra d’élargir les horizons des participants et de renforcer leur compréhension des enjeux mondiaux, suscitant un véritable sentiment de responsabilité dans la construction d’un monde meilleur et plus harmonieux.

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